Aujourd'hui, a mi chemin entre hier et demain, que reste t-il ?
Assez de place pour suffoquer, maugreer, tempeter et subir les outrages, les injustices, les petites faiblesses du destin. J'ai passe mon week-end a souffrir, a me triturer, a ne pas me distancier, a coller de pres aux pulsations morbides qui bon an mal an irriguaient de sang ma machine infernale. J'ai aussi pense, a coller un pistolet sur ma tempe, et d'appuyer, pour disparaitre, pour faire taire cette voix qui me suppliait de l'apaiser, de lui montrer autre chose que ces murs vides et cette grisaille. Pour liberer cette masse pesante, pour avancer, pour marcher, pour respirer, pour avertir machinalement les muscles engourdis des actions a venir, je me suis leve et je suis parti bosser car maintenant est aussitot passe que dit et que dans l'immense malheur de ma jeunesse estropiee par l'amour, je suis encore capable de voler, de me separer des contingences, de rever et de me surpasser, pour faire de moi ce que d'autres ne seront plus jamais; un etre vivant.
понедельник, октября 24, 2005
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1 комментарий:
man, im worried about you...
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