Dans le jardin japonais, en sus des lions plaqués or chevauchés par de courtes jeunes femmes aux lèvres corralines, il y avait le soleil à son zenith qui cramait et tannait les cuirs monstrueux, des milliers de vaches mortes effectuant moults cabrioles comme dans un cirque morbide, où les ossements servaient de confettis, les applaudissement venant des gradins roulaient vers le centre concave d'une batisse en verre qui se démollissait et se reconstruisait, en gros, le bordel, un acharnement démoniaque et quand la femme sur le roi des animaux a ouvert la bouche ce n'est pas une langue que je pus voir mais des bourgeons de camélias qui explosait dans tous les sens. Je voulais prendre une photo mais l'appareil grippé ne faisait que photographier l'intérieur du sol.
Il y avait aussi plus loin, juchés sur la montagne, ces routes serpenteuses qui vomissaient leurs capsules de fer lancées à toute berzingue vers des destinations bizarres; la foire aux acacias, le cirque couvert du bord de mer. Quand mon nez a pris feu, les flammes carressant mes sourcils, la servante a apporté sur d'immenses plateaux de coque de porte-conteneurs des tonneaux d'or remplis de vodka et j'ai pu me resaisir, tenant compte de la distance entre ici et la voie ouverte par les luisances de la lune grandissante, j'ai crié sans que personne m'entende, mes allitérations débiles se lovant vainement dans le creux d'un chapeau habité par une féérie de chair et de sang que j'embrassais sans discontinuer.
вторник, мая 02, 2006
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