среда, февраля 01, 2006

Les chateaux en Espagne.

Actuellement, en hibernation controlee, acroche tant bien que mal a l'illusion qu'il se passe encore quelquechose ici ou finalement mes deux yeux aux paupieres terriblement alourdies par l'incontrolable chaleur qui emane de ces gros blocs de fonte, par intermitence, avec quelques giclettes de givre, mordant sans repis, ces grosses mains degantees, s'ouvrent sur des plaines minuscules, celles de mon territoire, de ma niche. Alors pour vous, je regarde droit devant, tel qui m'est permis de le faire, dirige, comme un cheval dans son box, simples expressions vehiculees par l'ennui d'un champ de vision retreci et je retranscris, ma vision, unique qui ne s'echappe plus comme avant, vers des perspectives inconnues, celles que j'aimais contempler quand on m'en laissait le temps, au bord d'une grosse route, ou d'un lointain radieux, quand je me voyais avancer dans l'inconnu, portant beau un costume en lin, a l'abri des rayons lumineux d'un astre qui ne disparaissait jamais.

J'ai perdu mes gants dans une viree de plus de 72 heures, entre magasins de sons et petites echoppes a biere, en passant par les caves remuantes du Red Way, ou l'internationale DJ reviendra gloser musicalement sur l'importance du Kick et du Snare en temps reel, en surveillant, bien evidemment, les quelques giscettes a l'importante beaute cosmetique, une farandole d'ongles chatoyants viendront meme taper sur la surface plane de mon entendement. Tic tic tic, marquer d'un autre rythme surperpose, les minutes qui s'egrenent dans ce sablier ou le sable est blanc, sans autre couleur, ni gout, comme la vodka qui me brule les os, qui m'empeche de capturer le sommeil et de m'en faire une amie, que je prendrai entre mes deux grands bras comme vous qui dormez sur une autre proeminence, certainement, bien emmitoufles, au chaud, ouais, je pense que vous dormez comme moi, comme je ne pense pas, comme je suis incapable de rester eveille, c'est la nuit et elle ne s'eteindra jamais non plus.

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